Endless journey ● Tanzania/Zanzibar
Dans l'imaginaire commun, la Tanzanie est le pays des safaris... En réalité, c'est bien plus complexe. Là-bas, on voyagera de la savane aride, à l'ambiance hors du temps de Zanzibar, en passant par la bruyante mégapole Dar-es-Salam, ou les pentes du Kilimandjaro. On y croisera en certains lieux des touristes, pléthore de guides, des hommes d'affaires, de fiers et magnifiques Maasaïs... Et partout, des sourires. Chaque région est unique, et c'est cet assemblage d'extrêmes qui fait de la Tanzanie une contrée à part : un voyage perpétuel...
In the common imagination, Tanzania is the country of safaris ... In reality, this is much more complex. Over there, we will travel from the arid savannah, to the timeless atmosphere of Zanzibar, through the noisy megacity Dar-es-Salam, or the slopes of the Kilimanjaro. We will sometimes cross tourists, plethora of guides, businessmen, proud and beautiful Maasais ... But everywhere, smiles. Each region is unique and it is this combination of extremes that makes Tanzania a unique country: an endless journey ...
In the common imagination, Tanzania is the country of safaris ... In reality, this is much more complex. Over there, we will travel from the arid savannah, to the timeless atmosphere of Zanzibar, through the noisy megacity Dar-es-Salam, or the slopes of the Kilimanjaro. We will sometimes cross tourists, plethora of guides, businessmen, proud and beautiful Maasais ... But everywhere, smiles. Each region is unique and it is this combination of extremes that makes Tanzania a unique country: an endless journey ...

Dar-es-Salaam. Soir de match au bar de l'auberge chrétienne. Le championnat tanzanien est largement suivi, et la ferveur rivalise avec les championnats européens.

Osendu, Moshi Region. Ole est un Maasaï très moderne. Il vit en ville, mais il revient régulièrement au village pour aider et s'enquérir de sa famille. Autour de son père (le chef du village) et de ses nombreuses femmes, la communauté vit du bétail, qui sera troqué contre des denrées ou des objets de première nécessité.

Ngorongoro. A l'adolescence, les hommes Maasaïs passent le rituel de la circoncision, une épreuve à laquelle ils devront résister sans montrer de signe de douleur. S'ensuivent plusieurs mois pendant lesquels la tradition leur impose de vivre entre jeunes adultes dans des villages spécialement construits pour eux. Autres signes distinctifs, ils devront porter des tenues sombres, et arborer un visage peint de motifs élaborés.

Moshi Region. Lazaro est Maasaï. C'est une belle rencontre, dans l'arrière-salle d'un bar de village. Avec ses amis, et malgré la barrière de la langue, ils parlent de leurs vies, et s'interrogent sur la France, ce pays lointain. Les rires fusent, les bières descendent. Lazaro, curieux, fume pour la première fois une cigarette, il est plutôt habitué au tabac Maasaï, une poudre de racine à sniffer.

Osendu, Moshi Region. Au village Maasaï, ce sont les enfants qui s'occupent des tâches ménagères. Tandis que les garçons s'occupent des troupeaux, ce sont les filles qui font la cuisine pour la communauté.

Osendu, Moshi Region. Les anciens sont respectés, et dégagent une force tranquille. Années après années, les femmes accumulent bijoux, étoffes... Dans ce village sans eau courante, coupé du monde, être belle et apprêtée est une évidence pour ces femmes MaasaÏs.

Osendu, Moshi Region. La générosité d'Ole et de sa famille reste un merveilleux exemple de bienveillance humaine. Que laisser de ce passage? Une image qui immortalisera les moments partagés, les sourires, les accolades échangés.

Osendu, Moshi Region. Toutes les femmes du village se rasent la tête, c'est un critère de beauté incontournable, qui ne revêt pas d'autre signification particulière.

Pemba, Zanzibar. Au milieu de la mangrove, un pêcheur ramène sa boutre (bateau traditionnel) à quai.

Moshi. Dans cette ville au pied du Kilimandjaro, la gare routière reste, comme souvent en Afrique, l'épicentre de la vie quotidienne. Un boda-boda (taxi moto) y attend ses clients.

Pemba, Zanzibar. Sur l'île de Kiweni, une énorme baleine s'est échouée il y a plusieurs années. Les habitants ont fait disparaître la carcasse, tantôt pour sa chair, tantôt pour récupérer de l‟huile. Du mastodonte, ne reste que cet os lourd et imposant, qui réapparaît régulièrement à marée basse.

Stone Town. La capitale de Zanzibar est un enchevêtrement de ruelles étroites, de cours, de marchés... Traversé par des habitants de tous horizons, par des femmes voilées d'étoffe colorées, c'est un spectacle pour les yeux et un délice pour les narines.

Stone Town, Zanzibar. L'eau du robinet n'est pas potable à Zanzibar. Des fontaines sont disposées un peu partout dans la ville. En plus de rafraîchir, ce sont des lieux de rencontre et de discussion pour les adultes...et les jeunes.

Matemwe, Zanzibar. L'école du village réunit plusieurs centaines d'enfants, de tous âges, malgré des moyens financiers et matériels dérisoires.

Dar-es-Salaam. La traversée en ferry est une épreuve. Moteurs poussés au maximum, creux de plusieurs mètres... L'équipage court partout pour distribuer des sacs vomitoires... Peine perdue.